lundi 11 juillet 2016

Rédaction surnaturelle (partie 2)

Rédaction surnaturelle partie 2

Il faisait un peu plus frais dans le sous-bois. La voix criait à présent, se faisait de plus en plus insistante. Je courais après elle. Les feuilles, les branches et les racines s'écartaient avant mon passage et se refermaient derrière moi. J'arrivai presque immédiatement au pied d'un chêne. Je m'arrêtai. C'était là.
La voix avait prit un ton doucereux à présent, elle ne criait plus. Elle me susurra de monter. Et je l'écoutai.
Les branches semblaient former une échelle jusqu'au sommet. En quelques instants, j'étais arrivé. C'est alors que je découvris la plus belle créature que je n'eusse jamais vu. 

Son visage était d'une blancheur d'opaline, sa mince robe de lin fluide était immaculée, ses longs cheveux blonds se soulevaient élégamment comme pris dans une brise légère alors qu'il n'y avait pas de vent. Elle sentait les fleurs, les épices, le sable chaud.
Mais quelque chose me semblait étrange, comme si une partie de cet être n'était pas dans le même enchantement. Peut être cela venait il de son regard froid comme la glace et dur comme la pierre qui me mettait mal à l'aise. 
Mais avant que cette impression ne s'installe, elle se pendit à mon cou. 

Elle me dit qu'elle m'avait toujours attendu, que j'avais mit du temps à venir, qu'elle avait commencé à désespérer mais qu’heureusement j'étais venu. Elle me dit que j'étais beau et gentil, que j'avais l'air très intelligent et tout un tas de flatteries. J'ai toujours été un peu orgueilleux, elle me caressait dans le sens du poil, et puis, tous les hommes sont toujours ravis quand une femme les complimente. Aussi, ses mots me conquirent. Elle m'allongea, la tête sur ses genoux, et commença à me caresser les cheveux d'une main distraire pendant que je somnolait tout en continuant son agréable babil. 

Le jour commençait à se lever. Elle prit panique. Dit qu'il fallait qu'elle parte. Que l'on se reverrait la nuit prochaine. Je refusai de la voir s'enfuir ainsi. Je la suppliai de rester avec moi mais je ne pus rien dire qui ne la fasse changer d'avis. Je l'enlaçai alors fermement, l'empêchant de partir mais elle se volatilisa lorsque le premier rayon de soleil toucha sa peau. Mes bras se refermèrent sur eux même. Il ne me restait plus qu'à renter chez moi.

Autant l’aller fut simple et rapide, autant le retour fut difficile et long. Les branches, les racines et les feuilles s'accrochaient à mes vêtement, me faisait trébucher. Je me perdis de nombreuses fois.

J'arrivai enfin à la maison, il était midi. Je me préparai à aller dormir. Mais en passant devant le miroir de ma salle de bain, je m'arrêtai, pris de terreur. 


Rédaction surnaturelle (partie1)

Rédaction (4ème- 14ans)

Sujet : Vous allez raconter une histoire fantastique dans laquelle le personnage est confronté à un événement surnaturel. Votre récit sera à la 1ère personne du singulier.

Partie 1

J'étais un homme comblé. Je n'étais pas riche mais je vivais assez bien. Je vivais de ma passion. J'écrivais des romans par dizaines. Je n'avais jamais été en manque d'inspiration et mes lecteurs attendaient avec impatience mon prochain livre. J'avais emménagé depuis peu dans une adorable petite maisonnette de briques rouges en lisière de forêt. Je n'avais pas eu encore l'occasion de me promener en celle-ci car j'étais obnubilé par mon oevre.

Il faisait très chaud ce soir-là. Les feuilles ne bruissaient même pas, le vent semblait avoir disparu. Le ciel était couvert de gros nuages sombres qui étaient si bas qu'ils paraissaient être posés sur la cime des arbres. La pluie était inévitable et tout le monde avait rentré les vêtements qui sêchait dehors.

Vers huit heures, la nuit tomba soudainement et une nappe de brume s’abattit sur la vallée. On ne voyait pas à deux mètres. Tous les bruits familiers des animaux qui rythmaient habituellement les journées et les nuits de la campagnes avaient cessés; Un silence épais s'abattit sur la forêt.

J'étais dans mon lit et je n'arrivais pas à dormir. J'avais chaud, j'avais soif, j'avais tout mais je n'avais pas sommeil. Je me retournais sans cesse sans pouvoir fermer l'oeil.
Tout à coup, j'entendis comme un murmure. ce fut bref. Je n'avais pas compris ce que la voix m'avait dit mais ce son m'était fort agréable.
Je me redressai et tendis l'oreille, mais plus rien. A nouveau ce fut le silence oppressant. Je me dirigeais vers la cuisine pour prendre un verre d'eau. Je me persuadai que cette voix n'était que le fruit de mon imagination. Mais alors que je regagnais mon lit, la voix se fit à nouveau entendre. Cette fois, elle était plus nette et elle parlait plus fort de la première fois. Malgré mon attention, je ne pus saisir ses paroles. Mais à présent, j'étais sûr qu'il y avait bien une voix qui me parlait. Je m'arrêtai, l'oreille tendue.
Quelques minutes passèrent et à nouveau, la voix se manifesta, cette fois, elle parlait à voix haute et distinctement. Je compris ses mots. Elle m'appelait à la rejoindre dans la forêt.

Toute personne aurait fermé la porte à double tour et serait restée bien sagement dans sa chambre en attendant le matin afin de pouvoir s'enfuir le plus loin d'ici, mais pas moi. Cette voix m'était agréable. C'était une délicieuse voix féminine qui me donnait merveilleusement envie de rejoindre sa propriétaire.
Alors, défiant toute logique, je sortis de chez moi. La voix se manifesta à nouveau. Maintenant, elle clamait haut et fort : "Rejoins-moi!"
Ne pouvant résister à cet appel, je pénétrai dans la forêt.

Le petit nuage en laisse





Le petit nuage en laisse


Si tu n’as pas de chien,
Surtout n’en achète pas,
Ne ni, ne rien
Prend un petit nuage,
Tu peux le mettre en laisse.

Il sera sage,
Il n’aboiera pas
Il bouge
Mais ne cours pas.

Il sera ton ami
Du ciel
Il sera gentil
Car c’est le petit nuage en laisse.

(2011-9ans)

Le soleil couchant


Le soleil couchant

Le soleil couchant,
Comm’ un enfant,
Très tôt le soir,
Dort dès qu’il fait noir

Le soleil couchant,
Qui devient rougeoyant,
Comme un coquelicot
Très très beau

Le soleil couchant,
Derrière l’océan,
S’est volatilisé,
Comm’ par enchantement

(2011- 9ans)

Le clandestin




Le clandestin

J’ai croisé un clandestin,
Il traversait les frontières,
Il venait d’un long chemin,
Ici ce n’était pas sa terre.

Il avait à peu près mon âge,
Vers les dix ans,
Il paraissait sage,
Mais son regard était fuyant.

Je l’admirais,
Quel courage de partir,
Je n’aurai pas osé,
C’est si difficile de fuir.

Mais déjà il avait disparu,
Sans que je puisse lui parler,
Il avait tourné au coin de la rue,
Me laissant bouche bée.

(2012 - 10ans)

Avenir Incertain


Avenir incertain

Il ne faut pas que tu t’attaches,
A quelqu’un qui te lâche,
Ni que tu t’accroches,
A quelqu’un qui te fait des reproches.
Il faut que tu saches,
Que ce n’est pas toi le lâche,
Si on te reproche,
Que tu t’accroches,
A un avenir incertain,
Comme le petit matin,
Où on voit le soleil briller au loin,
Et qu’il pleut le lendemain.

(octobre 2012 - 10ans1/2)

Songes de musicienne




Songes de musicienne


En été, je vais me réfugier
Là où tu ne m’as jamais croisée,
Sur le bord de la falaise,
Où je fais rimer les dièses,
Où les sols et les bémoles.
S’écrasent sur le sol.
Je contemple cette nature sauvage
Qui revient chaque nuit,
Dans mon esprit,
Au pays des rêves,
Là où je marche le long de la grève

(avril 2012 - 10ans)

dimanche 10 juillet 2016

L'écolier d'autrefois



Lécolier dautrefois         12/20
                          
Il marche dans la rue                           Attention à tes accents !!!
Vers cette école 
Aujourdhui disparue
Avec ses heures de colles
La mine bourrue
Car pour lui, elle nétait pas drôle
Cette petite rue
Qui menait à lécole.

L'école avec sa cour grise
Ses murs à moitié blancs
Où on étudiait la Tour de Pise
Et le Mont-Blanc.
Avec la remise
Du vieux concierge Fernand
Qui avait la moustache grise
Et le sourire charmant.

Lécolier avec ses culottes courtes grises
Et son tablier noir
Où la chemise nest pas de mise
Ils avaient tous le cartable noir.
Il avait peur de la maîtresse, mais surprise,
Il avait fait ses devoirs
Oui, cette Madame Maryse
Qui lui faisait réciter les verbes en -oir-

Mais il était déjà près de lécole
Qui lui paraissait si grande à ses yeux d’enfant
Oui, lécole
Avec ses murs à moitié blancs
Ses heures de colles
Et la remise du vieux Fernand
Maintenant on rigole
En repensant à cette école dantan

(juin 2013 - 11ans)

Fleurs (poésie)




Fleurs


Fleurs de printemps
Qui poussent dans les champs
Avec mille couleurs
Pour un parfait bonheur.

Les coquelicots
Sont très beaux
Les dahlias
Sont parfaits pour toi
Et les jonquilles
Sont très gentilles

Mais il est temps de rentrer
Toi, tu es pressé
Moi, je suis appelée

(novembre 2011 - 9ans1/2)

Promenade en forêt (poésie)




Promenade en forêt

Les feuilles craquent sous mes pas,
La brise souffle doucement,
Je ne parle pas,
Ce n’est pas le moment.

Le soleil se lève
Lentement,
La nuit s’achève
Avec le levant.

La forêt se réveille,
Avec le chant des oiseaux.
Elle s’éveille
Et c’est si beau.

Ma promenade prend fin,
Je m’en vais pas à pas,
Non pas enfin,
Car un regret né au fond de moi.


Octobre 2012
(10ans1/2)

Montagne (poésie)






Montagne




Dans les fraîches brumes du matin,
Dans les lueurs de la pointe du jour,
Dans les couleurs qui lui vont si bien,
La montagne enneigée, parée de ses plus beaux atours,
Apparaît, derrière la plaine, au bout du chemin.

La montagne parée de blanc si souvent,
A opté ce matin, malgré la neige sur ses flancs,
Pour une teinte orangée et nuancée,
Dont chaque matin, elle se parait,
Mais dans la journée, elle revient blanche immaculée


Février 2013
(10ans1/2)

Le prisonnier (poésie)




Le prisonnier



Le prisonnier
Est condamné,
Il restera ici
Toute sa vie

Le prisonnier
A tué.
Il n’a pas su se contrôler
Quand la haine est montée.

Il avait attrapé
Le couteau posé.
Il l’avait à peine planté ;
Qu’il s’était dit : qu’est-ce-que j’ai fait ?

Alors le prisonnier,
Plein de regrets,
S’était enfui,
Mais le mal l’avait suivit.

Il avait dormi,
Une seule nuit.
Mais un cauchemar l’avait hanté,
Et il s’était dénoncé.

Le prisonnier,
A été condamné.
Et il restera ici,
Toute sa vie.


Avril 2013
(11ans)

L'amour et la rose (poésie)




L’amour et la rose


Quand l’amour est passager,
C’est comme une rose éphémère,
Qui disparaît,
Chaque hiver

Mais quand l’amour est éternel,
Cette même rose du moment,
Cette rose passionnelle,
Refleurit chaque printemps

Novembre 2014 
(12ans 1/2)

Invisible (Poésie)




Invisible

Au milieu d’un océan de gens,
Naquit un jour un enfant,
Sans cri, sans pleur, silencieusement.

Il avait beau crier,
Jamais on ne l’entendait,
Pas la peine de s’époumoner.

Aussi discret qu’un souffle de vent,
Au milieu d’une foule de gens,
Et triste si souvent.

Le monde grouille autour de lui,
Il est insignifiant tel une goutte de pluie,
Aussi maussade que le ciel gris.

Il aimerait tellement protester,
Mais on ne l’entend pas hurler,
Alors pourquoi parler.

Les larmes coulent sur ses joues,
Lentement il tombe à genoux,
Il est impuissant voilà tout.


Janvier 2015

Charlemagne (Rédaction)



Rédaction  (janv 2015 – 5ème)


 Sujet : Roland a sonné le cor, mais Ganelon insiste auprès de Charlemagne pour que celui-ci n'intervienne pas. Le cor sonnant de manière appuyée, Charlemagne s'inquiète et fini par partir à toute vitesse pour aider Roland à vaincre les musulmans qu'ils affrontent depuis de nombreuses années. Écrivez l'arrivée de Charlemagne et la suite des évènements.


Charlemagne et son armée arrivent à toute vitesse, plus vite que le vent ils passent les ponts, ils traversent les forêts, les fleuves, les plaines, les lacs. Enfin, ils arrivent sur le lieu du combat. Le spectacle est effrayant, l’armée se tait, plus aucun bruit sauf celui du vent. Morts et désolation s’étalent devant eux telles un grand cri silencieux. Plus rien, il ne reste plus rien de l’arrière-garde, personne n’a survécu, ni les chevaliers, ni les chevaux, ni les palefreniers. Dans tous ces corps inanimés ne se trouvent aucun sarrasin.
Charlemagne était désespéré, ô comme notre Empereur semblait triste devant ce massacre, lui, le Grand des Grands n’avait rien pu faire. On le voyait chercher à travers ces corps sans vie celui qu’il aimait du plus profond de son être, celui qui faisait partie de son auguste famille. Mais Roland était invisible. Notre armée traversait le champ de bataille, enfin, Charlemagne prit la parole :
« Tous ces hommes sont morts dignement, au combat, en fiers chevaliers. Nous avons le devoir de les mettre en bière et de les ramener en Douce France pour qu’ils puissent être enterrés honorablement ».
Ayant ainsi prononcé ces paroles, Charles le Grand partit vers l’orée du bois se recueillir. Nous le vîmes s’approcher d’un grand pin fièrement dressé vers le ciel.
Charles aperçut le corps vidé de vie de Roland, son neveu, pris soudain d’une colère froide il repensa aux paroles du Duc de Nîmes, comprenant soudain le rôle de Ganelon dans la mort de l’arrière-garde, il se dirigea à grands pas vers celui-ci :
« Ô toi, vil traître, tu as passé un pacte avec le démon Mahomet, tu ne mérites pas le nom de chevalier ! Par ta faute sont mort des milliers de personne, mon propre neveu y a perdu la vie ! Jamais tu n’iras au Paradis ! Tu périras du fer de Joyeuse qui elle ne me trahira jamais ! Meurs ! »
Et ainsi Charles le Grand affronta Ganelon le Traître. Charlemagne sort Joyeuse, crie, pique son cheval, le lance au galop et fonce sur Ganelon.
Les épées s’entrechoquent, se cognent, se fêlent, mais la belle Joyeuse est plus solide que celle de Ganelon qui bientôt se brise.
L’Empereur semble briller sous le soleil couchant et soudain il abat le dernier coup sur le côté de Ganelon, celui-ci roule à terre en gémissant. Au lieu de l’achever, Charles préfère le laisser agonisant. Il prend la parole :
« Je te laisse ici, sur cette terre païenne, au sol rougi par le sang de mon arrière-garde. La blessure que je t’ai infligée te fera longtemps souffrir avant la mort. La sens-tu déjà qui te pénètre ? C’est ainsi que meurent les traîtres. Adieu, faux frère ! »
Nous avions fini de ramasser les corps. Charles le Bel nous demanda de partir. Nous rentrions vers la Douce France.
Ganelon, une fois seul, fit pénitence :
« Ô pauvre de moi, rongé par la jalousie envers Roland, je me suis moi-même tué. Ô mon Dieu, pardonnez-moi, la mesquinerie est profonde. Voyez, je bats ma coulpe, je suis honni, absolvez-moi ! »
Mais Dieu sent qu’au fond de son cœur, la noirceur est encore bien présente.
Et Ganelon n’accédera jamais au Paradis.