Rédaction (janv 2015 – 5ème)
Sujet : Roland a sonné le cor, mais Ganelon insiste auprès de Charlemagne pour que celui-ci n'intervienne pas. Le cor sonnant de manière appuyée, Charlemagne s'inquiète et fini par partir à toute vitesse pour aider Roland à vaincre les musulmans qu'ils affrontent depuis de nombreuses années. Écrivez l'arrivée de Charlemagne et la suite des évènements.
Charlemagne et son armée arrivent
à toute vitesse, plus vite que le vent ils passent les ponts, ils traversent
les forêts, les fleuves, les plaines, les lacs. Enfin, ils arrivent sur le lieu
du combat. Le spectacle est effrayant, l’armée se tait, plus aucun bruit sauf
celui du vent. Morts et désolation s’étalent devant eux telles un grand cri
silencieux. Plus rien, il ne reste plus rien de l’arrière-garde, personne n’a
survécu, ni les chevaliers, ni les chevaux, ni les palefreniers. Dans tous ces
corps inanimés ne se trouvent aucun sarrasin.
Charlemagne était désespéré, ô
comme notre Empereur semblait triste devant ce massacre, lui, le Grand des
Grands n’avait rien pu faire. On le voyait chercher à travers ces corps sans
vie celui qu’il aimait du plus profond de son être, celui qui faisait partie de
son auguste famille. Mais Roland était invisible. Notre armée traversait le
champ de bataille, enfin, Charlemagne prit la parole :
« Tous ces hommes sont morts
dignement, au combat, en fiers chevaliers. Nous avons le devoir de les mettre
en bière et de les ramener en Douce France pour qu’ils puissent être enterrés
honorablement ».
Ayant ainsi prononcé ces paroles,
Charles le Grand partit vers l’orée du bois se recueillir. Nous le vîmes
s’approcher d’un grand pin fièrement dressé vers le ciel.
Charles aperçut le corps vidé de
vie de Roland, son neveu, pris soudain d’une colère froide il repensa aux
paroles du Duc de Nîmes, comprenant soudain le rôle de Ganelon dans la mort de l’arrière-garde,
il se dirigea à grands pas vers celui-ci :
« Ô toi, vil traître, tu as
passé un pacte avec le démon Mahomet, tu ne mérites pas le nom de
chevalier ! Par ta faute sont mort des milliers de personne, mon propre
neveu y a perdu la vie ! Jamais tu n’iras au Paradis ! Tu périras du
fer de Joyeuse qui elle ne me trahira jamais ! Meurs ! »
Et ainsi Charles le Grand
affronta Ganelon le Traître. Charlemagne sort Joyeuse, crie, pique son cheval,
le lance au galop et fonce sur Ganelon.
Les épées s’entrechoquent, se
cognent, se fêlent, mais la belle Joyeuse est plus solide que celle de Ganelon
qui bientôt se brise.
L’Empereur semble briller sous le
soleil couchant et soudain il abat le dernier coup sur le côté de Ganelon,
celui-ci roule à terre en gémissant. Au lieu de l’achever, Charles préfère le
laisser agonisant. Il prend la parole :
« Je te laisse ici, sur
cette terre païenne, au sol rougi par le sang de mon arrière-garde. La blessure
que je t’ai infligée te fera longtemps souffrir avant la mort. La sens-tu déjà
qui te pénètre ? C’est ainsi que meurent les traîtres. Adieu, faux
frère ! »
Nous avions fini de ramasser les
corps. Charles le Bel nous demanda de partir. Nous rentrions vers la Douce
France.
Ganelon, une fois seul, fit
pénitence :
« Ô pauvre de moi, rongé par
la jalousie envers Roland, je me suis moi-même tué. Ô mon Dieu, pardonnez-moi,
la mesquinerie est profonde. Voyez, je bats ma coulpe, je suis honni,
absolvez-moi ! »
Mais Dieu sent qu’au fond de son
cœur, la noirceur est encore bien présente.
Et Ganelon n’accédera jamais au
Paradis.
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